Le bal Bullier

Au carrefour de l’Observatoire à Paris, en lieu et place de l’immeuble du Crous, se trouvait à la fin du 18e siècle le Bal Bullier aussi appelé la Closerie des lilas…

Bal Bullier

Estampe représentant des couples de danseurs au Bal Bullier (source : BnF – Gallica)

Depuis la construction du mur des fermiers généraux à la fin du 18e siècle et afin d’éviter de payer des taxes en entrant à Paris, de nombreuses guinguettes s’établissent aux portes de Paris, comme La Californie dont je vous ai déjà parlé. D’autres lieux de divertissement se trouvent intramuros comme le bal de la Grande chaumière, fondé en 1787, situé au croisement des boulevards Montparnasse et Raspail ou le bal Bullier, aussi appelé La Closerie des lilas, situé au carrefour de l’Observatoire et qui nous intéresse aujourd’hui.

Sur ce plan du quartier Montparnasse en 1859, le trait bleu représente le mur des fermiers généraux érigé juste avant la révolution entre 1784 et 1790 (source : Wikipedia). A noter, la gare de l’Ouest est intramuros et la gare de Sceaux est extramuros.
(1) Le bal Bullier ou Closerie des Lilas (2) Le Bal de la Grande chaumière (3) La Californie.

De la Chartreuse au Prado d’été

Les noms de Bullier ou de La Closerie des lilas vous disent peut-être quelque chose puisque deux brasseries-restaurants ont encore aujourd’hui cette dénomination à Montparnasse. Vous les trouverez au croisement du boulevard du Montparnasse, des rues d’Assas et Notre-Dame des champs et de l’avenue de l’Observatoire, entre les 14e et le 6e arrondissements de Paris.

Pourtant à l’origine la Closerie des lilas et le bal Bullier étaient un même lieu et se trouvait en face. Il était rattaché administrativement au 5e arrondissement, mais intellectuellement à Montparnasse.

On a peut-être du mal à l’imaginer aujourd’hui mais au milieu du 19e siècle, le carrefour est très animé et fréquenté essentiellement par les étudiants du quartier latin. Dans les années 1840, il y a deux bals en titre au quartier latin : la Grande Chaumière, à la hauteur des 112 à 136 boulevard du Montparnasse, dirigée par le Père Lahire, un colosse ancien grenadier de la garde impériale et la Chartreuse située sur l’emplacement des jardins de l’ancienne Chartreuse de la rue d’Enfer, près de l’Observatoire et régentée par le sieur Carnaud. Le terrain était beaucoup plus bas que la chaussée du Luxembourg ou que le boulevard du Montparnasse si bien qu’on était obligé de descendre un rampe assez raide pour accéder à la salle de bal, une vaste rotonde (certains parlent de tente marocaine) ouverte de touts côtés sur un jardin et entourée de ceps de vigne. Des statues en plâtre représentant les neufs muses servaient d’ornements et supportaient les lampes-Carcel(1) qui servaient à éclairer le lieu. Tous les ans, à la fin septembre, Carnaud donnait une grande Fête des vendanges.

Malgré tous ses efforts, Carnaud met la clé sous la porte en 1847. Dans l’ouvrage « La closerie des lilas : quadrille en prose » Alexandre Privat d’Anglemont fait une description bien nostalgique du décor et de l’ambiance : « C’était bien, par ma foi, le bal le plus original de Paris. […] Tout y était original : la musique, les musiciens, les instruments de l’orchestre, le père Carnaud lui-même et jusqu’aux beaux yeux et au charmant sourire de la toute jolie Mme Carnaud. Les danses qui se dansaient là étaient uniques ; les toilettes des femmes ne se rencontraient nulle autre part, et les airs des quadrilles étaient particuliers. […] Et maintenant cette Chartreuse, où ont commencé Rigolette, Marie Delille, Cécile, Maria et toutes les grandes drôlesses en réputation, est, hélas bien loin de nous ».

Qui est François Bullier ?

Né le 14 décembre 1796 dans une famille aisée, François Bullier reçoit une éducation assez complète. Il est mis en apprentissage, à 13 ans, chez un lampiste-ferblantier de la rue du Temple. On le dit vaillant à la tache et travailleur. A l’âge de 18 ans, il est chef d’atelier. A l’occasion d’un bal public, on lui offre la place de préposé aux quinquets(2) (le système d’éclairage) au bal de la Chaumière, dirigé par le père Lahire. Il deviendra l’inspecteur du bal.

François Bullier (1796-1869) vers 1855 (crédit : Alexandre Pierre Bertrand – source : Musée Carnavalet)

En 1842, à 46 ans, il acquière le Prado, le fameux bal où l’on dansait l’hiver, fondé par Venaud en 1810 sur l’ile de la Cité. Désirant annexer à ce premier établissement un bal d’été, il négocie avec Me Pierrouette un bail avantageux et à longue échéance, et ouvre en 1847 sur l’emplacement de l’ancien bal de La Chartreuse laissé à l’abandon par Carnaud, La Closerie des lilas (il y aurait planté 1 000 pieds de lilas). Ce nom a été choisi en écho à celui d’une pièce de théâtre qui fait fureur à ce moment-là : La Closerie des Genêts (1846), un drame en 5 actes en prose de Frédéric Soulié.
Dans un premier temps on y danse d’avril à octobre, et en hiver la clientèle s’en retourne au Prado.

Ainsi on parle du Prado d’été à la barrière Mont-Parnasse et du Prado d’hiver sur la place du Palais de justice, comme en témoigne cette affiche éditée en 1841 (source : Gallica – BnF)

Affiche pour le bal champêtre du jeudi 13 mai 1847 à la Closerie des lilas / Jardin Bullier. On note que l’entrée est d’un franc pour les cavaliers et libre pour les dames (source : Musée Carnavalet).

Au 31 avenue de l’Observatoire, on accède au bal Bullier par un portail monumental. Ce portail a changé d’aspect au fil du temps.
Lorsque Bullier reprend la Chartreuse en 1847, la décoration orientale est à la mode et il faut des lumières à éblouir tous les yeux, des gerbes de gaz et des couleurs criardes. Autrefois reléguée dans un coin, l’entrée de l’établissement est alors placée au centre du mur de façade et une porte de style Alhambra est installée.

Vues stéréoscopiques avec « effet diorama » (trous d’épingle et bandes de couleur au verso) de l’entrée du bal Bullier, avenue de l’Observatoire à Paris, 6e arr., en 1868 (crédit : Charles Gaudin – source : musée Carnavalet)

Son propriétaire continue à l’agrandir et en 1850, il s’inspire de l’Orient et orne les bosquets de lampes à gaz en forme de gerbes et de girandoles(3) en verre de toutes les couleurs. On y propose des animations : le jeu de billard et le jeu de quilles, le tir à l’arc ou au pistolet.

Différentes vues du décor du Bal Bullier issues de vues stéréoscopiques (photos : Charles Gaudin – source : Musée Carnavalet)

À cette époque, le bal Bullier ouvre tous les jours, pour de la balançoire, des promenades dans les allées et les bosquets, et des jeux de plein air. À partir de 1859, le lieu n’ouvre plus que les soirs des dimanche, lundi et jeudi et se recentre sur le bal.

Estampe de la Closerie des lilas, jardin Bullier (source : Gallica-BnF)

En 1860, le Prado est démoli pour laisser la place au tribunal de commerce. François Bullier se recentre sur La Closerie des Lilas qui peu à peu prend le nom de son propriétaire : le bal Bullier.

L’endroit est surtout réputé comme étant beaucoup moins cher que le bal Mabille et aussi par le fait que le bal est ouvert toute l’année. Clara Fontaine, Rigolette, Céleste Mogador y dansèrent d’une façon échevelée. La mazurka et la scottish remplaçaient le quadrille et la valse qui avait été supplantée par la polka et le chahut-cancan.

En juin 1869, des affiches placardées annoncent que le Bal Bullier sera fermé le 24 juin pour cause de décès de son propriétaire. Le quartier Latin est en deuil, le père Bullier a cassé sa pipe à l’âge de 73 ans, quelques mois après son épouse, Marie Jeanne Eugénie Espanet(4).

Décédé le 22 juin 1869, François Bullier repose dans un caveau du cimetière Montparnasse, 15e division (crédit : Les Montparnos, février 2021)

La gérance du Bal Bullier était assurée depuis six ans déjà par son neveu Théodore Bullier qui hérite d’une coquette somme (on parle de quatre millions). Mais le terrain sur lequel se trouve le bal appartient à une communauté religieuse et le bail se termine en 1871, sans possibilité de renouvellement. Des pourparlers sont en cours pour déplacer le bal sur un autre site, lorsque la guerre éclate.

Le buste de François Bullier veille sur les convives de la grande salle du Bal Bullier.

Pendant la guerre de 1870, l’avenue de l’Observatoire est déserte, l’ancienne Closerie est plongée dans l’obscurité… les lilas sont coupés ! Les locaux sont réquisitionnés pour héberger une ambulance, une sorte d’hôpital de campagne. Les cris de joie et les fou-rires des danseurs sont remplacés par les plaintes des blessés. Comme les obus prussiens tombent dans la salle, les blessés sont transportés en urgence à l’ambulance de Saint-Germain-l’Auxerrois.
La guerre finie, c’est la Commune. Une poudrière, qui se trouve en bordure du jardin du Luxembourg et à laquelle les fédérés mettent le feu, manque d’anéantir l’établissement. Théodore Bullier fait construire une galerie circulaire pour consolider la salle ébranlée par l’explosion.

Le calme revenu, les universités rouvrent leurs portes et les étudiants retrouvent le chemin de Bullier qui reprend ses activités.

En 1883, Théodore Bullier passe la main à messieurs Moreau frères qui deviennent les directeurs du bal public, sans doute l’un des plus anciens de Paris.

Gravure du jardin extérieur de La Closerie des Lilas, 1891 (crédit : Henri Valentin).

En 1895, un bas-relief en terre cuite sculptée et émaillée est mis en place pour le fronton de l’entrée principale. Il représente un coq gaulois debout sur les emblèmes des Facultés. Avec, en dessous, inscrite la phrase latine Saltavit et placuit (dansé et décidé). Encore en dessous, sont représentées des scènes festives illustrant l’intérieur du bal. En particulier, au milieu, deux étudiants portant la faluche, encadrant une jolie jeune fille et dansant le cancan.

Dans le journal Le Matin (22 mars 1936), on peut lire que le sculpteur Grégoire, mandaté par les patrons de Bullier, aurait représenté à gauche le peintre Marcel-Lenoir(5) et sa danseuse habituelle, au centre un garçon de café avec les traits du sénateur Bérenger(6), à côté de lui Willette, le neveu du dessinateur, s’esbaudissant en des entrechats provocants, et à droite, l’architecte Tessier.

L’auteur de chansons et interprète Georges Millandy (1870-1964) écrit : « Le vieux bal de la Closerie des Lilas, aménagé à l’orientale, tenait de la mosquée et de la pagode avec ses girandoles de couleur et ses arcades en carton peint. Le décor était ridicule, mais quand nous arrivions là en quête de tendresse, la vieille salle nous paraissait belle comme un palais des mille et une nuits. Un orchestre haut en couleur où éclataient les cymbales et rutilaient les cuivres jetait sur tout cela une gaieté canaille ».

Le Bal Bullier connait des hauts et des bas et manque de fermer à plusieurs reprises. Pourtant dans Le journal amusant du 7 décembre 1907, on peut lire que « c’est toujours au Bal Bullier que l’on passe les plus agréables soirées. Car le joyeux établissement de la rive gauche a su garder sa vieille renommée de bonne gaité pour ses galas des jeudis et ses fêtes des samedis et dimanches« .
Jusqu’en 1914, tous les jeudis Sonia Delaunay et son mari Robert se rendent au Bal Bullier, dont Sonia fera plusieurs tableaux en 1913 : Le Bal Bullier conservé en Suisse, de moyen format, et Le Bal Bullier de Paris, de format panoramique (95 × 390 cm).

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Au Bal Bullier, Sonia Delaunay porte ses premières robes simultanées et Robert, son mari, un costume du même style conçu par sa femme. Les Delaunay font sensation en dansant le tango. Guillaume Apollinaire fait du couple Delaunay au Bal Bullier de véritables stars. Dans un article publié le 1er janvier 1914 au Mercure de France sous le titre Les Réformateurs du costume, le poète écrit : « Il faut aller voir à Bullier, le jeudi et le dimanche, M. et Mme Robert Delaunay, peintres, qui sont en train d’y opérer la réforme du costume. L’orphisme simultané a produit des nouveautés vestimentaires qui ne sont pas à dédaigner. »

Mais la France connait une nouvelle période de conflit. Le bal est réquisitionné pendant la guerre de 1914–1918 par l’intendance militaire pour la fabrication des uniformes.
Il rouvre ses portes en 1920 sous les deux noms de Bal Bullier ou Closerie des lilas. Il se convertit au tango et au jazz et suit l’influence du mouvement dada dans sa décoration et ses attractions.

Au début du 20e siècle le bal Bullier fait peau neuve et son portail s’orne de fleurs (crédit : Albert Harlingue / Roger-Viollet – source : Paris en images)

Durant les années folles de l’entre-deux-guerres, le Bal Bullier accueille notamment le mémorable bal de la Horde. Organisé chaque année par les artistes, sculpteurs et peintres de Montparnasse au profit de leurs caisses de bienfaisance, le Bal de la Horde permet au public de danser au rythme de nouvelles danses et de côtoyer acteurs et actrices du music-hall.

Le Bal de la Horde de 1926 (crédit : Gaumont Pathé Archives – source : Lumni)

Après avoir été un temps salle de réception, 1935 marque le début de la fin du Bal Bullier. Le 30 juillet, c’est la fermeture de Bullier. Les gérants payaient encore les loyers, mais n’avaient plus les moyens de payer les contributions dues au fisc (200 000 francs de dette). Le propriétaire du terrain obtient la fermeture du bal et l’expulsion de ses directeurs. Pour défaut de paiement, une partie du mobilier est vendu aux enchères à l’hôtel Drouot le 11 septembre 1935.

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Comme on peut le constater sur cette coupure de presse de septembre 1935, le fronton du Bal Bullier a encore changé. Le coq est toujours là, mais les fleurs ont été remplacées par une enseigne Bullier en lettres capitales, et surtout une large bâche barre le portail et annonce le futur du lieu.

Un temps, il est envisagé d’y construire la plus grande piscine-patinoire de Paris. Le projet est concédé aux « Piscines de France ». Pour en permettre la construction, Bullier est démoli. Dans Le Petit journal (8 mars 1936), on peut lire « Le célèbre Bal Bullier n’est plus. La pioche vient de jeter bas la longue muraille du côté du Boul’ Mich’. D’ici peu, il n’en restera plus rien. »

Une piscine à Bullier ! de quoi rincer toute la couleur de Montparnasse !

Le Journal (9 novembre 1943)

Mais les « Piscines de France » ne peuvent boucler le financement de leur projet. Le terrain est laissé à l’abandon.
A la vielle de la guerre, Le Matin (16 mai 1939) relate dans ses pages que « des sans-logis ont pris l’habitude de passer la nuit dans les caves encore existantes de l’ancien bal Bullier » :

En attendant la piscine promise, le terrain devient un stade pour pratiquer le basket-ball, le tennis ou pour courir le cent mètres.

L’emplacement de l’ancien Bal Bullier a été terrassé pour laisser place à une sorte de stade (crédit : anonyme, 1943)

Après guerre, le projet prend un autre forme. On peut lire dans L’Aurore (31 décembre 1951) qu’un restaurant universitaire sera organisé « sur l’emplacement de Bullier, où un immeuble de onze étages permettra de loger de nombreux étudiants. »

De nos jours, le Centre Jean-Sarrailh, dépendant du Crous de Paris, comporte divers services pour les étudiants, notamment une résidence et un restaurant universitaire qui porte toujours le nom de Bullier. Son adresse actuelle est 39, avenue Georges Bernanos, dans le 5e arrondissement.

Peut-être que la prochaine fois que vous passerez au carrefour de l’observatoire vous aurez une petite pensée pour ce lieu disparu qui pendant près d’un siècle a rythmé la vie du quartier latin et de Montparnasse, et qui aujourd’hui encore est fréquenté par les étudiants.

Plus de cent ans séparent ces deux images du carrefour de l’Observatoire aussi appelé carrefour de Port-Royal, prise en 1917, en haut, et en 2021, en bas. Sur la photo du haut à droite, on remarque le portail monumental du Bal Bullier qui a été remplacé par l’immeuble du CROUS sur l’image du bas.

(1) La lampe-Carcel est un éclairage, inventé par l’horloger français Bernard Guillaume Carcel (1750-1812), très utilisé au 19e siècle.
(2) Le quinquet, ou lampe à la Quinquet, est un type de lampe à huile inventée en 1780 par le physicien et chimiste genevois Ami Argand (1750-1803), et perfectionnée par le pharmacien français Antoine Quinquet (1745-1803).

(3) Une girandole est un candélabre orné de pendeloques de cristal.
(4) Marie Jeanne Eugénie Espanet est décédée à son domicile, 3 carrefour de l’Observatoire, le 29 décembre 1868 à l’âge de 66 ans. Son neveu ferme le Bal Bullier le 31 décembre 1868. En effet Théodore Bullier ne veut pas qu’on danse dans son établissement lorsqu’un membre de sa famille qui lui est chère décède (Le Charivari, 5 janvier 1869).

(5) Le peintre Marcel-Lenoir (1872-1931) avait son atelier rue Notre Dame des champs.
(6) René Bérenger (1830-1915), sénateur pendant près de 40 ans, dirige une campagne sévère pour le respect des bonnes mœurs, qui lui vaut le sobriquet de « Père la Pudeur ». Le procès qu’il suscita contre l’impudicité du Bal des Quat’z’Arts dégénéra en émeutes de 1893 au Quartier latin.

Les sources de cet article : « La closerie des lilas : quadrille en prose » (1848) de Alexandre Privat d’Anglemont, le chapitre « Le prado » dans « Les bals d’hiver. Paris masqué » (1848) par Auguste Vitu, « Le bal Bullier » par Albert Vizentini (Le Charivari, 19 septembre 1867), « Le quartier latin » par G. Randon (Le journal amusant, 13 juillet 1872), « Le bal Bullier » par Mario (Le Soir, 13 janvier 1895), « The Real Latin Quarter » (1901) par F. Berkeley Smith, « Un bal d’étudiants (Bullier) » (1908), « Ballade pour le los de l’ex-Bal Bullier » par Xavier Roux (Excelsior, 12 février 1911), « La mort du Bullier » par Jean Bayet (Le Gil Blas, 27 août 1911), l’article de Guillaume Apollinaire (Mercure de France, 1er janvier 1914), « La peinture simultaniste » par Marc Vromant (Comœdia, 2 juin 1914), « De la polka au fox-trott » par André Warnod (L’Avenir, 13 novembre 1920), le chapitre sur « Le carrefour de l’Observatoire » dans le livre « Montparnasse, hier et aujourd’hui » (1927) par Jean Émile Bayard, « Adieu Bullier » (Le petit bleu de Paris, 13 mars 1935), « Faute d’acheteur la vente du bal Bullier a été remise à une date ultérieure » (Le Matin, 14 mars 1935), « Des souvenirs de gravats » par José Bruyr (L’Européen, 17 mai 1935), « Rodolphe et Mimi n’iront plus à Bullier » par Pierre Apesteguy (Le Jour, 5 août 1935), « Le mobilier du bal Bullier a été vendu aux enchères » (Le Quotidien, 12 septembre 1935), « Nageons, Nageons » par Suzanne Albarran (La République, 26 septembre 1935), « Dernier regard sur les vieux bals de Paris » par G. J. Gros (Le Monde illustré, 28 septembre 1935), « Bals d’étudiants » par Jean Lecoq (Le Petit Journal, 8 mars 1936), « Adieu Bullier » par Edmond Campagnac (Le Matin, 22 mars 1936), « Un terrain vague… ci-gît Bullier » par Paul-Louis Chaux (30 avril 1942), « Le bal est mort… vive le stade » par Jean Romeis (23 septembre 1943), « La maison-gymnase universitaire Bullier n’est toujours qu’un terrain vague » par Jean-François Devay (Combat, 5 avril 1950), « Ce soir nous irons danser en robe et gilet simultanés : Sonia Delaunay et le bal Bullier », l’émission de la Fabrique de l’histoire (2 décembre 2014), « Le bal Bullier, QG de la nuit », l’épisode de la série « Invitation au voyage » (Arte, 12 janvier 2021) et les sites de la Société historique du 6e arrondissement, de l’Histoire par l’image, de la faluche.info.

4 réflexions sur « Le bal Bullier »

  1. Bonsoir
    Comme à l’accoutumée, un article passionnant, érudit sans être assommant, qui nous renseigne
    sur ce que fut le panache d’une époque et sur  »une plaque tournante » qui l’orientât au meilleur ,
    soit  » Le Bal Bullier  », sur l’autre colline de Paris.
    Les protagonistes sont brossés en pointillé et une documentation irréprochable et recherchée
    contribue à raviver la mémoire mais aussi à s’immerger dans  »l’esprit des lieux » .
    Un moment d’histoire rendu au présent.
    Longue vie aux Montparnos.
    chris

  2. Bonjour
    J’ai un blog sur l’histoire de la danse : http://www.antecedanses.info
    Je m’intéresse beaucoup aux bals publics de Paris au 19e siècle. Le dernier qui a retenu mon attention c’était le jardin turc. Forcément je trouve votre article extraordinaire ! Je me demandais si on pouvait imaginer une intervention de votre part sur mon blog. Jetez-y un coup d’oeil et contactez-moi si vous pensez qu’on peut faire qqch ensemble au sujet du bal bullier. Mon dada c’est aussi de faire reconstituer des musiques de bal parisiennes comme vous le verrez pour le jardin turc (article « le quadrille français de Louis Antoine Jullien »). Cordialement, Yves Schairsée

    1. Merci Yves pour votre commentaire et votre proposition. Je vous réponds par mail.
      En attendant je vous souhaite de joyeuses fêtes !

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