Les cantines des artistes

Au tout début du 20e siècle, Montparnasse est devenu le quartier des artistes en mal de fonds. De la première Guerre mondiale aux années folles, la misère sévit et la solidarité s’organise sous plusieurs formes.

Le banquet de Braque du 14 janvier 1917, par Marie Vassilieff. La dessinatrice s’est représentée avec un couteau prête à découper une volaille tenue par Matisse. On reconnait Blaise Cendrars à sa main droite amputée. Dans le fond, Modigliani fait une entrée tonitruante, menacé d’un pistolet par Alfred Pina, le compagnon du moment de Beatrice Hastings (source : « Une journée avec Marie Vassilieff », éd. Bernard Chauveau, 2019).

Quand on pense à l’âge d’or de Montparnasse, on s’imagine peut-être une période frivole et tourbillonnante, mais lorsqu’on y regarde de plus près, ce fût surtout une époque de grande misère pour la plupart des artistes qui ne pouvaient vivre de leur art.

Victor Libion, le patron auvergnat de La Rotonde à partir de 1911, est connu pour faire crédit à de nombreux artistes et il achète parfois des toiles pour effacer une ardoise. Il donne même consigne à ses serveurs de ne pas exiger le renouvellement des consommations. Les artistes pouvaient ainsi rester au chaud pendant des heures devant un verre vide. Il se raconte même qu’il laissait la livraison de pain frais quelques instants sans attention, pour permettre aux plus affamés d’en chiper un morceau.

La modèle Aïcha, qui vit à la Villa Falguière près de Vaugirard (15e arr.) raconte dans Mon Paris (juin 1936) : « Une cité dont le proprio n’était pas dur. Heureusement, vu que ni Soutine, ni Modigliani, ni Kisling, ni Foujita n’étaient bien riches. […] Je faisais la popote pour tout le monde et bien souvent j’ai eu le bonheur de faire l’avance du marché avec l’argent de mes poses. »

Autant dire qu’il n’était pas toujours facile de manger à sa faim tous les jours. Et la première Guerre mondiale n’a rien arrangé à la situation.

Dans ses mémoires, Kiki de Montparnasse, arrivée à Paris en 1913 à l’âge de 12 ans, raconte qu’un soir de grand froid, alors qu’elle était sans toit avec une amie modèle, elles se retrouvent impasse Falguière cherchant refuge chez un artiste de leur connaissance. Malheureusement il n’est pas disponible et à la place elles tombent nez à nez avec Chaïm Soutine qui leur propose de venir chez lui. « On rentre dans son atelier, d’un geste il nous montre son lit et comme nous grelottons de froid, toujours sans dire un mot, il commence avec une frénésie qui ne nous rassure guère à casser le peu de meuble qui lui restent ! Il fait un bon feu, mais nous ne le remercions pas ! Nous sentons que ça l’ennuierait ; On se contente de le regarder avec des yeux reconnaissants, car on comprend la beauté de son geste. […] Merci Soutine. Un triste soir d’hiver, tu as mis un peu de soleil dans le cœur de deux petites filles malheureuses ! »

La vie de bohème s’accompagne souvent de solidarités et au fil des années et des épreuves, cette solidarité s’organise.

La cantine de Marie Vassilieff

Arrivée en 1905 à Paris, à vingt ans, Marie Vassilieff intègre rapidement le milieu artistique de Montparnasse et fréquente notamment Sonia Terk Delaunay, André Salmon, Pablo Picasso, Georges Braque et Guillaume Apollinaire. En novembre 1911, Marie Vassilieff installe sa propre académie dans son atelier du 21 avenue du Maine (15e arr.) qui devient un lieu important de rencontre et de débats à Montparnasse.

Impasse Montparnasse, accessible depuis le 21 avenue du Maine à Paris (15e arrondissement).

Dans cette impasse du 21 avenue du Maine dans le 15e arr. de Paris se trouvait l’atelier de Marie Vassilieff, à droite sur cette photo, quelque peu caché sous la verdure (photo : Les Montparnos, mai 2010)

Lorsque la première Guerre mondiale éclate, la vie est chamboulée. A Montparnasse, une communauté bigarrée et cosmopolite vit en marge de la guerre souvent dans la misère. Bouleversée par le sort de ses amis artistes, Marie Vassilieff ouvre dans son atelier une cantine pour celles et ceux restés à Paris. Inscrite comme club privé, cette cantine peut rester ouverte toute la nuit.

Maquette du studio de Marie Vassilieff à l'étage, dans l'impasse du Montparnasse, au 21 avenue du Maine (15e arr.)
Maquette du studio de Marie Vassilieff à l’étage, dans l’impasse du Montparnasse, au 21 avenue du Maine (15e arr.) (photo : Les Montparnos)

Elle nourrit 45 personnes par jour et après le couvre-feu, on tire les rideaux et la soirée peut se poursuivre. En plus d’un repas servi pour quelques centimes, les nuits s’accompagnent de musique et de danse pour oublier quelques instants le contexte. Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Henri Matisse, Chaïm Soutine, Georges Braque, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Raymond Radiguet, Beatrice Hastings, Marie Blanchard, Ossip Zadkine, Alfredo Pina, Marcel Gromaire, entre autres, fréquentent la cantine, parfois même sans payer.

Le 14 janvier 1917, avec l’aide de Max Jacob, elle donne un banquet en l’honneur de la guérison de Georges Braque. En effet pendant sa mobilisation, il avait été blessé à la tête et laissé pour mort sur le champ de bataille. Vers 1929, elle en fera une gouache sur carton, dont vous pouvez voir une reproduction en tête de cet article. Cette cantine laissera un vif souvenir à tous les bénéficiaires qui y trouvèrent sans doute un espace hors du temps présent, entre rencontre et art, loin de la boucherie du front. Elle décide de fermer la cantine début 1917 et quelques mois plus tard donne naissance à son fils Amar, dit Pierre. Mais la Grande dépression provoquera sa réouverture en 1929.

Cantine de Marie Vassilieff – 21 avenue du Maine – Paris 15e arr.

L’Aide amicale aux artistes (AAAA)

Cette association, active pendant une dizaine d’années à partir de 1921, n’est pas à proprement parlé une cantine, pourtant elle a rendu bien des services aux artistes pendant cette période. Dans le livre Zamaron, un flic ami des peintres de Montparnasse, Olivier Philippe consacre plusieurs pages à l’AAAA. L’idée de cette association viendrait de l’homme de lettres, grand amateur d’art, Gustave Fuss-Amoré qui aurait réussit à convaincre le commissaire Zamaron et les époux Gustave et Rachel Kahn de se lancer dans une œuvre philanthropique. L’Aide amicale aux artistes (AAAA) nait le 29 novembre 1921. Rachel Kahn (née Élisabeth Rose Dayre) en devient la présidente et Zamaron, l’un des vice-présidents.

Les statuts de l’Association loi 1901 posent les règles. L’idée n’est pas de faire la charité mais de permettre aux artistes de s’exprimer en les soulageant des soucis matériels. L’association propose un système de prêt sur gages. Elle achète des œuvres à des artistes dans le besoin, qui en restent les propriétaires et peuvent en disposer pour une exposition. Si l’œuvre trouve acheteur, l’AAAA est remboursée pour le gage et le bénéfice est partagé entre l’artiste et l’association, ainsi le soutien aux artistes peut se poursuivre. Si l’œuvre ne trouve pas acquérir, le gage est vendu plus tard lorsque la côte de l’artiste a grandi. Toutes les œuvres confiées ou données à l’AAAA sont entreposées dans un garage d’immeuble rue de Vaugirard.

L’AAAA se finance en partie grâce aux cotisations des adhérents (20 F), donateurs (100 F) et bienfaiteurs (500 F et plus), mais ça ne suffit pas. Il est demandé aux artistes les plus aisés de faire des dons.

Ainsi du 14 au 31 mars 1928, l’AAAA organise une exposition-vente à la Galerie Armand Drouant (66 rue de Rennes) inaugurée par Edouard Herriot, ministre de l’instruction publique et des Beaux-arts. Les artistes donateurs ont autorisé la vente de leurs œuvres à des prix très inférieurs à leurs prix habituels. On pouvait trouver des œuvres de Charles Léandre, Maurice Chabas, Edmond Aman-Jean, Henri Martin, Paul Signac, Albert Marquet, Suzanne Valadon, Tsugouharu Foujita, Maurice Utrillo, Camille Pissaro, …

L’idée vient aussi d’organiser, aux bénéfices de l’association, des soirées dansantes déguisées où le tout Paris peut côtoyer les artistes. La réalisation des affiches de ces événements est confiée à un artiste différent tous les ans.

Quelques affiches du bal organisé par l’Aide amicale aux artistes (AAAA) réalisées par les artistes eux-mêmes : Othon Friesz (1923), Marie Vassilieff (1924), Maurice Utrillo (1925), Tsugouharu Foujita (1926), Suzanne Valadon (1927), de gauche à droite.

Petite anecdote en passant : la compagnie du métropolitain Nord-Sud a refusé d’accorder l’autorisation d’afficher sur ses quais l’affiche créée par Foujita pour la 4e édition du bal de l’AAAA au motif qu’elle était jugée licencieuse. (source : La Presse du 25 avril 1926).

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Malheureusement l’AAAA ne survit pas au décès de Rachel Kahn survenu le 29 septembre 1933. Personne n’aura la force et la volonté de reprendre le flambeau.

La philanthrope est inhumée au cimetière du Montparnasse (30e division) (photo : Les Montparnos, avril 2023)

L’Aide amicale aux artistes (AAAA) – 82 rue Vaneau – Paris 7e arr.

Le cercle François Villon

Sur le modèle du Cercle Ronsard, à Montmartre, le Cercle François Villon (du nom d’un poète de la fin du Moyen-âge) est inauguré rive gauche en mai 1933, par un déjeuner présidé par M. Charléty, recteur de l’Université de Paris, représentant le ministre de l’éducation nationale. Il est situé dans les locaux offerts par Raoul Dautry, président des Chemins de fer de l’Ouest. Le Cercle vient journellement au secours des intellectuels et des artistes victimes de la crise et met à leur disposition un restaurant où sont servis de 12h30 à 13h30 des déjeuner comprenant : potage ou hors-d’œuvre, viande ou poisson, légumes, fromage ou dessert, vin ou café, pain à discrétion et de 17h30 à 19h30, des goûters : café au lait ou chocolat, beurre, pain à discrétion. Le restaurant n’est pas tout à fait gratuit, mais presque. Le prix du déjeuner est de 3 francs et peut être réduit à 2 F. Le prix du goûter est de 1 F. Et quelques repas sont même servis gratuitement. A la fin de la première semaine de fonctionnement le Cercle a servi déjà plus de 250 repas par jour. Il y a aussi une salle de lecture, une bibliothèque, un vestiaire et des consultations médicales.

Mme Thuillier-Landry, présidente du conseil d’administration du Cercle François Villon, exposant au banquet d’inauguration, le but du Cercle (source : Excelsior, 9 mai 1933, Gallica-BnF)

Le cercle est financé en partie par une subvention du département de la Seine. On peut d’ailleurs lire dans le bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 13 décembre 1933 : « Les cercles dont on parle ont pour clients des artistes pauvres et des intellectuels qui sont souvent d’une grande valeur, nous devons leur tendre une main fraternelle et Paris, la ville des arts et de l’intelligence doit se pencher sur leur sort avec une secourable compréhension. » Le reste vient de financement privé (dons, fêtes et ventes de charité). Ainsi, les artistes eux-mêmes viennent au secours des artistes en reversant les bénéfices d’un concert, d’une vente de tableaux, de sculptures, de céramiques ou de manuscrits.

Cercle François Villon – 43 bis boulevard de Vaugirard – Paris 15e arr.

Le foyer des artistes

En 1946, Marc Vaux, le photographe des peintres de Montparnasse depuis près d’un demi-siècle, fonde le Foyer des artistes, installé sur le boulevard du Montparnasse, près de l’église Notre-Dame-des-champs. La vocation du Foyer est double : offrir le couvert à des prix très modiques et permettre aux jeunes artistes d’exposer à peu de frais.

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Association sans but lucratif (loi de 1901), le Foyer sert chaque jour six cents repas à environ 5 francs, mais on peut y déjeuner ou y dîner pour une somme plus modeste encore : le plat du jour coûte entre 2,10 et 2,90 francs. La carte d’adhérent (2 francs de droit d’inscription) est délivrée à tous ceux qui justifient de leur qualité d’artiste (arts graphiques, cinéma, théâtre). La sélection est assez souple et le Foyer ne répugne pas à rendre service. Depuis sa création, vingt mille cartes d’adhérent ont été délivrées.

A partir de 1958, le foyer des artistes s’agrandit. La façade sur le boulevard du Montparnasse devient une salle d’exposition à part entière et le restaurant du Foyer (80 places) prend la place du magasin Surcouf à l’angle de la rue du Montparnasse et du Boulevard du même nom.

Dans la salle d’exposition, les toiles sont renouvelées tous les quinze jours ; c’est donc quatre mille expositions qui y ont été présentées depuis 1946. La participation des exposants aux frais se limite à 800 francs.

Malheureusement la spéculation immobilière de la fin des années 1960 aura raison du Foyer des artistes du boulevard Montparnasse qui fermera ses portes en mai 1970. Marc Vaux, son fondateur, ne lui survivra pas très longtemps puisqu’il décèdera le 25 février 1971.

De nos jours à l’emplacement du Foyer des artistes on trouve un magasin d’accessoire de maison à la place de la salle d’exposition et une banque à la place du restaurant des artistes. Tout un symbole ! (photo : Les Montparnos, mai 1921)

Le foyer des artistes – 89 boulevard du Montparnasse – Paris 6e arr.


Les sources pour cet articles : « Le bal de l’AAAA » (Comœdia, 6 mai 1923), « La femme nue, l’arlequin et le Nord-Sud » (La Presse, 25 avril 1926), « L’aide amicale aux artistes » (La Rumeur, 8 mars 1928), Ça et là (Aux écoutes, 10 mars 1928), « Libion Vainqueur » par André Salmon (Paris Montparnasse n°9, 15 octobre 1929, p. 3-5), « Le Cercle François Villon a été inauguré hier » (Le Matin, 9 mai 1933), « Aide aux artistes » (La Mode illustrée, n° 33, 13 août 1933), « L’aide aux intellectuels et aux artistes« , communication de M. le compte Marquiset de Laumont (Bulletin de l’Office central des œuvres de bienfaisance, Conseil du 21 avril 1934), « Cercle François Villon pour les travailleurs intellectuels et les artistes » (Le Cétéiste, juin 1934), « Le Foyer des artistes de Montparnasse cherche un toit » par Pierre Trey (Le Monde, 8 juillet 1966), « La fin du Foyer des artistes » (Le Monde, 30 mai 1970), « Vais-je être obligée de coucher sous les ponts ? Pas tout à fait… » dans « Souvenirs retrouvés » par Kiki (éd. José Corti, 2005, p. 123-128), « Zamaron, un flic ami des peintres de Montparnasse » par Olivier Philippe (éd. Arcadia, 2007), « Une journée avec Marie Vassilieff » par la Fondation des Artistes (éd. Bernard Chauveau, 2019), le podcast « Les grandes dames de l’art – Marie Vassilieff » de Fanny Michaëlis (Aware, mars 2022).

Les expositions de la rentrée 2023

Retrouvez les expositions de l’automne 2023 qui se déroulent à Montparnasse ou qui mettent en avant les Montparnos.

Gertrude Stein et Pablo Picasso

Gertrude Stein (1874-1946), une immigrée juive américaine, à la fois écrivaine, poète et esthète, s’installe à Paris (rue Fleurus, 6e arr.) dès 1903 peu après l’arrivée de Picasso, alors jeune artiste. Leur position d’étrangers et leur marginalité fondent leur appartenance à la bohème parisienne et leur liberté artistique. Leur amitié s’est cristallisée autour de leur travail respectif, fondateur du cubisme et des avant-gardes picturales et littéraires du XXe siècle. Leur postérité est immense.

Musée du Luxembourg – 13 sept. 2023 > 28 janv. 2024 – 19 rue de Vaugirard, Paris 6e arr. – site

Amedeo Modigliani, un peintre et son marchand

Plus d’un siècle après la rencontre entre les deux hommes en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie d’Amedeo Modigliani, celui où Paul Guillaume devient son marchand. Elle s’attachera à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste.

Musée de l’Orangerie – 20 sept. 2023 > 15 janvier 2024 – Jardin des Tuileries, Place de la Concorde, Paris 1er arr.- site

Chagall à l’œuvre

L’exposition réunit un ensemble d’œuvres entrées en collection en 2022 grâce à la générosité de Bella et Meret Meyer. Cent-vingt-sept dessins, cinq céramiques et sept sculptures de Marc Chagall sont venus enrichir la collection du Centre Pompidou, l’une des plus représentatives et des plus importantes de l’œuvre de l’artiste, surtout pour les œuvres d’avant-guerre.

Centre Pompidou – 4 oct. 2023 > 26 fév. 2024 – Place Georges-Pompidou, Paris 4e arr. – site

Alberto Giacometti. Le nez

L’Institut Giacometti présente une exposition inédite qui réunit toutes les versions du Nez, œuvre retravaillée pendant plusieurs années par Alberto Giacometti. L’une d’entre elles, trop fragile pour être déplacée, sera présentée grâce à un dispositif virtuel, introduisant une forme de médiation expérimentale.

Fondation Giacometti – 7 oct. 2023 > 7 janv. 2024 – 5, rue Victor Schœlcher, Paris 14e arr. – site

Viva Varda !

Photographe, cinéaste et plasticienne, Agnès Varda a déployé sur 70 ans une œuvre personnelle et fondamentalement ancrée dans le temps. Précurseuse de la Nouvelle Vague, elle est l’une des rares femmes de sa génération à avoir fait carrière en tant que réalisatrice. Sa filmographie compte plus de quarante courts et longs métrages naviguant entre fiction et documentaire, dont les incontournables Cléo de 5 à 7 (1962), Sans toit ni loi (1985) et Les Glaneurs et la Glaneuse (2000). Globe-trotteuse et artiste de conviction, Varda témoigne aussi d’une grande attention aux bouleversements sociaux. Jalonnée de photographies, costumes, archives et installations, l’exposition montrera comme son œuvre polymorphe, traversée par les thèmes du féminisme, de l’écologie et de la marginalité, est aujourd’hui d’une grande actualité.

Cinémathèque française – 11 oct. 2023 > 28 janv. 2024 – 51 rue de Bercy, Paris 12e arr. – site

Le Paris de la modernité (1905-1925)

Tout au long du premier quart du XXe siècle, Paris continue plus que jamais d’attirer les artistes venus du monde entier et constitue le foyer d’un formidable rayonnement culturel. Paris est au cœur de l’innovation et de « ce qui se fait ». L’exposition illustrera comment Paris a réussi une fois de plus à maintenir cette position dans les premières décennies du XXe siècle en dépit de la recomposition de l’échiquier international.

Petit Palais – 14 nov. 2023 > 14 avril 2024 – Av. Winston Churchill, Paris 8e arr. – site

Chana Orloff, sculpter l’époque

Le musée Zadkine présente la première exposition parisienne monographique dédiée à Chana Orloff, depuis 1971. Rassemblant une centaine d’œuvres, elle invite à (re)découvrir une artiste remarquablement célébrée de son vivant mais injustement méconnue aujourd’hui, dont l’œuvre est pourtant bien représentée dans les collections françaises et internationales.

Musée Zadkine – 15 nov. 2023 > 31 mars 2024 – 100 bis, rue d’Assas, Paris 6e arr. – site

Si vous avez repéré d’autres expositions dans les musées du quartier Montparnasse ou mettant en avant l’histoire et les personnalités du quartier, indiquez-les en commentaires.