Le jour-même où La Coupole, cette prestigieuse brasserie parisienne du 14e arrondissement de Paris, célébrait ses 70 ans, je posais mes valises dans le quartier du Montparnasse.
Toute à mon installation, je n’ai aucun souvenir de la fête qui a rassemblé près de 2000 personnes le 2 décembre 1997. De toute façon à l’époque, comme aujourd’hui, je ne fréquentais pas d’établissements de cette catégorie. Une seule fois, j’ai eu la possibilité de diner à La Coupole, une parenthèse qui m’a confirmé que c’était un autre monde. Depuis le début, on vient à La Coupole pour se restaurer ou prendre un café-crème, selon sa bourse, retrouver des amis ou faire des affaires, mais surtout pour voir et être vu… et de nos jours aussi un peu pour retrouver l’esprit du lieu.
Embed from Getty ImagesLa Coupole dans les années 1930 (crédit : Hulton Archive – Source : Getty Images).
Le carrefour Vavin s’agrandit
Pour parler de la naissance de La Coupole, il faut se replonger dans le Paris des années 1920. Après la premières guerre mondiale, Montparnasse est le quartier à la mode. Le monde des lettres et des arts se retrouvent à la Closerie des Lilas, depuis la fin du 19e siècle, au Dôme, fondé en 1898, à la Rotonde, ouvert en 1903, ou au Select, inauguré plus tardivement en 1923, pour ne citer que ceux encore en activité de nos jours. Avec l’ouverture du Jockey en 1923, il est aussi possible de faire la fête une bonne partie de la nuit.
A la même époque deux beaux-frères, Ernest Fraux (1886-1960) et René Lafon (1898-1998), qui ont déjà tenus plusieurs bistrots, comme le Petit-Bar(1), 351 rue de Vaugirard, puis le Bar-Parisien, boulevard de Clichy, cherchent à retourner rive gauche. Pendant un temps ils prennent la gérance du Dôme. Ils y retrouvent beaucoup d’artistes qu’ils ont connus pauvres lorsqu’ils tenaient le Petit-Bar près de La Ruche, le phalanstère d’artistes du 15e arrondissement, et beaucoup d’anciens clients de Montmartre attirés par le succès de Montparnasse. Ils se plaisent beaucoup dans le quartier et cherchent à s’y installer. Ils avaient pour objectif de racheter Le Dôme. Deux fois ils se mettent d’accord sur un prix de vente avec le propriétaire, mais par deux fois Paul Chambon se rétracte. Ne parvenant à reprendre une affaire existante, pourquoi ne pas en monter une de toute pièce ? Le seul espace disponible dans le périmètre du carrefour Vavin (c’est-à-dire le croisement des boulevards Montparnasse et Raspail) est l’affaire Juglar, un vaste dépôt de bois et de charbon au 102 du boulevard Montparnasse(2).
A moins de venir s’y ravitailler, les passants préfèrent éviter le trottoir noir de charbon. A l’époque le bruit court qu’on va y construire un garage.
Finalement Fraux et Lafon font affaire avec le propriétaire et éditeur, Joseph Gabalda (1863-1932) et obtiennent un bail de vingt ans avec promesse de vente à 2 300 000 francs (soit 8 800 euros environ), un loyer mensuel pour le terrain de 800 m² et l’autorisation de construire sur l’emplacement.
Fort de leurs expériences et partant de zéro, Fraux et Lafon voient grand, très grand : un restaurant sur deux niveaux, un bar, une terrasse de 30 mètres de long sur 3,5 m de trottoir et un dancing en sous-sol, soit 2500 m² de surface.
Sur ce plan de La Coupole, on note la terrasse à droite, les cuisines de forme triangulaire, à gauche, ainsi que la fontaine centrale.
Pour le projet ils choisissent les architectes Barillet et Le Bouc. Les deux fondateurs tiennent à ce que la grande salle ait cinq mètres de hauteur pour ne pas être gêné par la fumée de cigarette, car à l’époque on pouvait fumer dans les restaurants. Le chantier débute en janvier 1927. Pour soutenir la bâtisse de deux étages, vingt-quatre piliers s’enfoncent à plusieurs mètres de profondeur. Des fondations d’autant plus nécessaires que le sous-sol de la zone est truffée d’anciennes carrières.
Pour la décoration intérieure, Alphonse-Louis Solvet et son fils Paul, qui ont déjà travaillé à la Closerie des Lilas, sont aux manettes et prévoient un décor Art déco, mouvement artistique à la mode à partir de la fin de la première guerre mondiale. On retrouve cette inspiration notamment dans les mosaïques du sol et les luminaires.
Les lustres art déco sont réalisés par le maitre verrier Jean Perzel (1892-1986) – (crédit : Pierre André Leclercq, mai 2014 – source : Wikimedia)
Pour la vaisselle, les décorateurs optent pour de la porcelaine de Limoges aux couleurs du restaurant.
La décoration des trente-deux piliers et pilastres de la grande salle est confiée à une trentaine d’artistes de Montparnasse, pour la plupart élèves de Matisse, Fernand Léger et Othon Friesz, et coordonnés par le peintre Alexandre Auffray (1869-1942). Les toiles sont marouflées sur les faces supérieures des piliers, La Coupole devenant ainsi une sorte de galerie permanente, représentant les courants artistiques d’alors. Les artistes de cette décoration collective ne sont pas bien identifiés, car la seule signature visible est celle du suédois Isaac Grünewald (1889-1946) (3). La mémoire orale retient les noms de Marie Vassilieff (1884-1957), Louis Latapie (1891-1972), Auguste Clergé (1891-1963), Maurice Louis Savin (1894-1973), Jules-Emile Zingg (1882-1942), David Seifert (1896-1980), Jeanne Rij-Rousseau (1870-1956), …
Embed from Getty ImagesLa grande salle de La Coupole après la rénovation, en 1988 (crédit : Sergio Gaudenti / Sygma – source : Getty Images).
Quand vient le moment de choisir le nom du restaurant, il se raconte que l’architecte Le Bouc propose « La Coupole« , argumentant que dans le quartier il y a déjà un dôme et une rotonde. La référence à la coupole, plus académique, du quai de Conti n’est pas pour déplaire aux propriétaires du restaurant.
L’inauguration est fixée au 20 décembre 1927. 3000 invitations ont été envoyées. 1200 bouteilles de champagne sont prévues, ainsi que 10 000 canapés, 1000 saucisses et 800 gâteaux. Tout le personnel est sur le pont et se demande si les invités seront au rendez-vous. En effet ce jour-là, il pleut et le trottoir est une vraie patinoire, en raison du froid mordant. Mais la curiosité a été la plus forte et le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Le tout Paris est présent, si bien qu’à minuit le champagne est en rupture et les convives passent aux apéritifs et vins, vidant ainsi les caves de La Coupole. L’inauguration est un succès !
A partir de cette date, La Coupole est ouvert jour et nuit et dès le lendemain de l’inauguration il faut accueillir les premiers curieux venus découvrir ce nouveau lieu hors norme.
En entrant à La Coupole, on trouve à droite le restaurant, au centre la brasserie et à gauche, le bar. La brasserie ne diffère du restaurant que par les nappes qui sont en papier et sur lesquelles on peut griffonner.
Le quartier étant très cosmopolite, Fraux et Lafon proposent des journaux de tous les pays d’origine de ses clients, ainsi que des plats internationaux. Parmi les spécialités de la maison, vous pouvez choisir notamment entre les harengs pommes à l’huile, la choucroute spéciale ou le curry d’agneau. Certains plats sont apportés par un serveur en costume d’apparat, comme pour le curry d’agneau préparé devant les convives par un serveur en habit indien.
Ali dans l’un des douze costumes d’apparat avec lequel il sert le café Cona à La Coupole. Il décèdera des suites d’une opération bénigne et ne sera jamais remplacé (crédit : non identifié – source : « La Coupole, 60 ans de Montparnasse »).
Si vous vous posez la question : Cona est une marque de cafetière à siphon populaire en Europe après 1920.
La Pergola
Au printemps 1928, Fraux et Lafon inaugurent au premier étage La Pergola, un restaurant d’été auquel on accède par le grand escalier (aujourd’hui disparu) à droite de la grande salle. Par beau temps le restaurant de plein air est tout à fait agréable et remporte un vif succès. Le problème vient lorsqu’il se met à pleuvoir, puisque les clients retournent en catastrophe dans la grande salle qui bien souvent est déjà bondée. En 1931, les propriétaires de La Coupole font construire un toit coulissant, pour éviter les déboires saisonniers et ouvrir La Pergola toute l’année.
Embed from Getty ImagesCette photographie de 1929 permet de voir le restaurant La Pergola à l’étage de La Coupole alors qu’il était encore en plein air (source : Getty images)
La Pergola est très apprécié pour les diners officiels, comme le gala en l’honneur des aviateurs Jean Assolant (1905-1942), René Lefèvre (1903-1972) et Armand Lotti (1897-1993) qui ont réalisé le 13 juin 1929 la première traversée française de l’Atlantique Nord.
Le boulodrome du toit de La Coupole servira aussi aux amateurs de pétanque.
Le Dancing
A peine un an après l’inauguration, Ernest Fraux et René Lafon ouvrent le dancing au sous-sol. Au programme jazz et tango. Originalité du lieu ? Des miroirs sont installés au plafond, si bien que les danseurs se voient en double. On l’appelle le Dancing à l’envers.
Le dancing de La Coupole (photo du haut) sert de décor de tournage pour le film de Claude Lelouch « Edith et Marcel » (photo du bas) sorti en salle en 1983.
Rendez-vous à La Coupole
Depuis son inauguration la brasserie est ouverte 24h sur 24. Une journée à La Coupole se déroule toujours un peu sur le même rythme, ponctuée de fêtes ou de disputes mémorables et différents publics et nationalité se côtoient. Certains préfèrent venir le matin pour le petit-déjeuner et la lecture des nouvelles du jour. A midi, les hommes d’affaires et les politiques viennent déjeuner. Dans l’après-midi, les amis se retrouvent pour le thé, parfois dansant. En soirée le tout Paris des lettres et des arts, et la bourgeoisie se donnent rendez-vous à La Coupole. Les célébrités telles Mistinguett, Joséphine Baker, les muses telles Kiki de Montparnasse ou Youki, les artistes comme Foujita, Léger, Picasso, Matisse, Giacometti ou les écrivains Hemingway, Dos Passos, Aragon et tant d’autres ont fait la réputation internationale de cette brasserie.
La Coupole Montparnasse
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La fin d’une époque
Premier coup dur pour le quartier Montparnasse : venus à Paris pour échapper à l’Amérique puritaine et la prohibition, les artistes et écrivains des États-Unis se sont retrouvés à Montparnasse, mais le krach financier d’octobre 1929 les oblige pour la plupart à rentrer, la manne financière s’étant tarie.
Embed from Getty ImagesLe restaurant de La Coupole de nuit en janvier 1939 (crédit : Keystone-France / Gamma-Keystone – source : Getty Images)
Le 1er septembre 1939, avec l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes et la mobilisation générale, une chape de plomb s’abat sur l’Europe, sur Paris et sur Montparnasse. Du jour au lendemain La Coupole entre dans une période difficile. Ernest Fraux et René Lafon décident de fermer La Pergola. Le dancing devient un restaurant avec orchestre. Le service 24/24 est terminé, La Coupole ferme à 23h, couvre-feu oblige. Les années folles sont belles et bien finies.
La Coupole au fil des années
Vous l’aurez deviné, La Coupole survit aux années sombres de l’occupation allemande (5). Cette période est racontée dans « La Coupole, 60 ans de Montparnasse » (pp. 141-160), le livre écrit par Françoise Planiol en 1986. Pour ne pas trop vous laisser sur votre faim (ça serait dommage lorsqu’on parle d’un restaurant), vous trouverez ci-dessous quelques images marquant l’évolution de ce lieu emblématique de Montparnasse.
Embed from Getty ImagesLe dancing de la Coupole à Montparnasse 1950 #Paris pic.twitter.com/M38ld9AnIa
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La brasserie La Coupole à Montparnasse en janvier 1968 avec sa terrasse fermée. On remarque que le trottoir est beaucoup plus étroit (crédit : Keystone-France/Gamma-Keystone – source : Getty Images). Au printemps de cette année-là, René Lafon a craint pour ses vitrines lorsque le cortège des manifestants de mai 1968 passait sur le boulevard.
En 1988, après 60 ans à sa direction, René Lafon cède La Coupole à Jean-Paul Bucher (1938-2011), patron du groupe Flo, avec l’assurance que les usages de la brasserie seront maintenus.
Embed from Getty ImagesLe 5 janvier 1988, Jean-Paul Bucher, Président du groupe Flo (à gauche), a racheté le restaurant « La Coupole » à René Lafon qui l’avait créé et le gérait avec son fils Jean (crédit : Daniel Simon / Gamma-Rapho – source : Getty Images).
La même année, à la faveur de la restauration du lieu une opération immobilière est réalisée. Un immeuble de six étages de bureaux est ajouté au dessus de La Coupole au rez-de-chaussée.
En façade, une entrée centrale est ajoutée. La coupole en verre au centre du plafond de la grande salle est obstruée. L’escalier qui menait à La Pergola au premier étage est supprimé et à la place un 33e pilier encastré dans le mur, ou plutôt un pilastre, est ajouté.
Suivant le principe des autres piliers de la grande salle, on demande à Michel Bourbon de le décorer. Il réalise une toile en hommage aux Montparnos qui ont fait le succès de La Coupole. On peut reconnaitre notamment Kiki de Montparnasse, Pascin, Foujita, Ernest Hemingway, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Marie Vassilieff, Giacometti et René Lafon, le cofondateur du lieu.
La restauration permet également de retrouver le lap(4) d’origine de couleur verte des quatre piliers centraux. En effet en août 1944, la teinte avait été jugée trop proche de celle des uniformes de l’occupant et les piliers avaient été peint en rouge grenat, comme on peut le constater dans la séquence du film « La Boum » tournée dans la grande salle de La Coupole.
Restée soixante ans, de 1927 à 1987, entre les mains des fondateurs, La Coupole va changer plusieurs fois de propriétaires. Après le groupe Flo en 1988, c’est le financier belge Albert Frère qui reprend le restaurant en 1995, pour finalement le revendre au groupe Bertrand en 2017.
Ce dernier rachat est marqué par une nouvelle inauguration le 26 septembre 2018 donnant lieu à une grande fête costumée :
En 2019, le reportage du magazine Sept à Huit sur TF1 dévoile tout une série de chiffres sur la gestion du restaurant. On apprend par exemple que la grande salle compte à présent 330 places et que La Coupole fait travailler 150 salariés, que les serveurs parcourent en moyenne 10 km durant leur service de 8 heures et que le ticket moyen en soirée est de 58 euros. On découvre aussi le fonctionnement des cuisines et de sa brigade en service jusqu’à minuit. La grande spécialité de La Coupole reste depuis ses débuts le curry d’agneau toujours préparé en salle par un serveur en costume indien.
Chaque mois deux tonnes d’huitres et 1000 bouteilles de champagne sont consommés. Le gérant de La Coupole dépense 250 000 euros pour la nourriture et 100 000 euros de loyer mensuel. Pour être rentable, il faudrait donc faire 650 couverts au minium par jour et idéalement un millier. Mais c’est sans compter la crise sanitaire de 2020…
La belle endormie
Avec la fermeture des restaurants pour cause de pandémie de Covid-19, La Coupole ressemble à un navire déserté par ses passagers et son équipage [NDLR : au moment où cet article est paru La Coupole était fermée, depuis elle a heureusement rouvert]. L’immense terrasse abritée est vide. Par mauvais temps, des SDF s’y réfugient.
Dans la grande salle, quelques lumières restent allumées pour le plus grand plaisir des passants qui peuvent, le nez collé aux vitres, jeter un œil à l’intérieur et admirer le décor, au-delà du mur de chaises empilées qui fait barrage. La poussière s’est déposée sur les comptoirs et les tables, le courrier s’accumule à l’entrée et des feuilles mortes se sont glissées sous les portes, mais la splendeur est toujours là.
Lorsque les restaurants pourront rouvrir, je vous donne rendez-vous pour un café-crème et pour tenter de retrouver l’esprit des lieux… En attendant de célébrer comme il se doit les 100 ans de La Coupole en 2027 !
La Coupole – 102 boulevard du Montparnasse – 75014 Paris – 01 43 20 14 20 – Site
Le 12 janvier 1988, la grande salle de La Coupole est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
En savoir plus
La Coupole, 60 ans de Montparnasse
de Françoise Planiol, éd. Denoël, 1986
A six ans et demi, quand Françoise Planiol va pour la première fois à La Coupole c'est avec son grand-père pour prendre le thé. Elle y rencontre alors M. Lafon, l'un des fondateurs. Par la suite elle y est retournée de nombreuses fois. Elle raconte...
Visite virtuelle de La Coupole En attendant de pouvoir se rendre sur place, visitez virtuellement la grande salle et le dancing de La Coupole.
(1) Le Petit-Bar est proche de la Ruche (rue Dantzig) où beaucoup d’artistes ont leur atelier et bien souvent Ernest Fraux offre le café aux peintres et sculpteurs sans le sou.
(2) A cet emplacement, sous Louis XVI, poussaient les derniers arpents de vigne de l’enceinte des Fermiers-généraux.
(3) La restauration de la grande salle en 1988 a permis d’en savoir un peu plus sur les artistes qui ont décoré les piliers de La Coupole.
(4) Le lap, pour « l’art antique des lapidaires », est un procédé imitant le marbre, mis au point par le physicien Jean-Charles Séailles et son épouse Spéranza Calo, il incorpore des feuilles de cuivre, d’argent, d’or ou de platine qui donnent un effet brillant. La restauration des piliers de La Coupole a été menée par l’artisan d’art Pierre Séailles, fils des inventeurs.
(5) En 1976, Joseph Losey tourne, à La Coupole, une scène de « Monsieur Klein » avec Alain Delon. La grande salle replonge dans l’ambiance de l’occupation le temps d’un tournage.
Les autres sources de cet article : « Les gaîtés de Montparnasse » (Le Carnet de la semaine, 6 mai 1928), « A Montparnasse : à La Coupole » (Excelsior, 24 déc. 1928), avis de création de la SARL Fraux et Lafon (Le Droit, 15 déc. 1928), « Le Coupole » de Emmanuelle Corcellet, Pierre-Jean Remy et Alain Weill (éd. Albin Michel, 1988), « Montparnasse, l’âge d’or » de Jean-Paul Caracalla (éd. La Table ronde, 2005, pp. 99-107), « La coupole de La Coupole » (RFI, 20 oct. 2008), « Montparnasse, les lieux de légende » de Olivier Renault (éd. Parigramme, 2013, pp. 20-25), l’émission « Lieux de mémoire » sur la Coupole de Montparnasse (59 min) sur France culture du 23 octobre 1997, le reportage (7 min) du magazine Des racines et des ailes (18 février 2004), la visite commentée (29 min) par Frédéric Lewino (Le Point, février 2017), le Grand format du magazine 66 minutes (extraits, M6, octobre 2018), le reportage (32 min) du magazine Sept à huit (TF1, 22 septembre 2019), la chanson de Renaud « La Coupole » (1975).